Syli U23 : Morlaye Cissé fait des révélations et déplore l’attitude du CONOR

Débarqué de son poste de sélectionneur national du Syli U23 après pourtant une participation honorable à la CAN de la catégorie au Maroc, Morlaye Sylla garde pas de très bons souvenirs de sa collaboration avec le Comité de Normalisation. Invité dans l’émission “Foot Express” chez nos confrères d’Hadafo Média, l’ancien international guinéen a fait certaines révélations avant de déplorer les agissements de l’équipe de Mariama Satina Sy et Séga Diallo.

Le parcours de la Guinée à la CAN des moins de 23 ans au Maroc avec notamment une place en demi-finale, a été obtenu grâce aussi à l’excellent travail réalisé par l’entraîneur de l’équipe qui n’est plus à présenter au pays. Dans cette aventure Morlaye Cissé, révèle tout de même avoir eu tous les problèmes du monde avec notamment un problème notoire. Celui de l’absence d’un analyste vidéo qui est aujourd’hui primordial pour un staff technique ambitieux.

Face au refus du CONOR de recruter un analyste vidéo conformément à l’accord signé entre les parties, le sélectionneur du Syli U23 révèle avoir été obligé de recruter lui-même et de sa poche ce profil manquant pour étoffer son staff technique.

« l’analyse vidéo est très très importante. Ça te permet de gagner des jours et des jours de séances d’entraînement. J’en avais pas. Pourtant y’avait un accord ici que j’en aurai. J’ai trouvé un analyste vidéo que j’ai payé de ma propre poche. Les images qu’on a utilisées à la Coupe d’Afrique je vous dis viennent de lui ».

Et c’est Alpha Baldé (ancien consultant à RFI, Africa24, ancien éditorialiste dans lafter foot à RMC et ancien directeur sportif à l’AS Kaloum) qui a offert ses services à titre personnel à Morlaye Cissé durant cette CAN.

Dans l’émission “Foot Express”, Morlaye Cissé a déploré quelque part l’attitude de ses anciens patrons. L’ancien défenseur guinéen a visiblement toujours à travers la gorge son limogeage à la tête de l’équipe espoir après pourtant avoir eu des résultats satisfaisants.

« Quand je vois ces gens là (le CONOR) parler c’est vraiment pour porter atteinte à ma personne. Ces choses là je les ai pas dites, j’ai tout payé de ma poche car je le fais pour la Guinée. Les preuves existent, les paiements, les images et tout. Mais quelque part je viens là pour rétablir certaines vérités… ».

Entres les deux parties, le divorce semble déjà consommé.

Cherif Samantan Sow

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