Avant de répondre aux propos de Marco Ibrahima Sory Bah, Secrétaire Général du Hafia FC, Souleymane Camara a tenu à expliquer comment le défenseur central est arrivé chez les Vert et Blanc de Dixinn.
« Mohamed Chérif était sous contrat de deux ans avec le Hafia FC. C’est moi qui l’ai amené en commun accord avec le Secrétaire Général de mon Académie. Notre académie est structurée, et tout le monde, y compris le joueur, avait donné son accord. Il est allé au Hafia, et nous nous sommes entendus sur de nombreux points. Le transfert s’est déroulé sans problème, et le joueur a complété ses deux saisons. »
Camara a ensuite mentionné un point de désaccord concernant un pourcentage de 30 % sur une éventuelle revente, qui aurait dû être inclus dans le protocole initial. « Marco Bah devait inclure ce pourcentage dans le protocole, mais cela n’a pas été respecté. Nous avions une convention, mais il n’a jamais été question de la changer pendant deux ans. Quand je l’appelais, il ne répondait pas. Finalement, il m’a demandé de lui envoyer une proposition sur l’en-tête de l’Académie. Je l’ai fait, mais il n’a jamais suivi. Il n’y a plus de confiance entre nous. »
Concernant les 5000 dollars qu’il aurait réclamés au Hafia FC pour que Mohamed Chérif Camara prolonge son contrat, Souleymane Camara a fourni une version différente de celle de Marco Ibrahima Sory Bah, affirmant qu’il n’avait jamais eu d’échange avec lui sur ce sujet. « Après le championnat, un club algérien s’est montré intéressé par Chérif. Je leur ai demandé d’attendre après les Jeux Olympiques pour en discuter. Entre-temps, ils m’ont envoyé 5000 dollars pour acheter des équipements pour mon Académie, conformément à notre accord. Lorsque les discussions ont commencé avec le Hafia, j’ai demandé au président délégué de rembourser cet argent au club algérien. Il m’a d’abord dit qu’il devait se concerter avec le directeur sportif et le secrétaire général. Ensuite, il m’a proposé de payer seulement 3000 dollars, ce que j’ai refusé pour préserver mon honneur. C’est après cela que les dirigeants du club ont cessé tout contact avec moi et ont traité directement avec Mohamed Chérif Camara. »
Accusé également d’être un agent de joueurs déguisé en entraîneur, Souleymane Camara a catégoriquement nié ces accusations, affirmant que son seul objectif est de trouver de bons projets pour son académie et ses joueurs. « Dans l’affaire Chérif, c’est mon joueur. Je l’ai formé il y a presque quatorze ans. Je suis le fondateur et propriétaire de l’Académie. Je ne suis ni agent ni manager, mais je cherche des opportunités pour mes jeunes joueurs. Vous savez que les clubs, de nos jours, n’ont pas de partenariat pour aider les jeunes. »
Dès demain, Souleymane Camara et son entourage, y compris son avocat, envisagent de porter cette affaire devant les juridictions compétentes, affirmant être victimes d’accusations mensongères de la part du Hafia FC.