Aux côtés de son ami, collègue et collaborateur Fousseni Diawara, Kaba Diawara a répondu aux questions des journalistes, sous la direction de Charles Mbouya. Il n’a pas caché sa déception après avoir été évincé de la tête de l’équipe nationale.
« Je regrette naturellement d’avoir été stoppé net dans mon élan avec le Syli National. On a construit un groupe en partant de zéro, notamment avec certains binationaux que nous sommes allés chercher. On s’est dit que le pays mérite d’avoir de tels joueurs et, par la suite, les résultats ont été palpables. J’espérais pouvoir aller au bout de ce projet, avec en ligne de mire la qualification pour la Coupe du monde que nous nous étions fixée. »
Interrogé sur son meilleur souvenir à la tête du Syli National, Kaba Diawara a répondu : « Le meilleur moment de ces trois années, c’est d’avoir atteint les quarts de finale lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire. Rien que d’évoquer ce parcours me replonge dans une émotion indescriptible. »
Kaba Diawara a également déploré les histoires de primes impayées qui ont éclaté à plusieurs reprises pendant son mandat. Il a aussi critiqué la participation de la Guinée au tournoi FIFA Series en Arabie Saoudite en mars dernier, affirmant que cela leur avait été imposé par Bouba Sampil, l’actuel président de la Fédération Guinéenne de Football.
Quant à son avenir en tant qu’entraîneur, Kaba Diawara est resté évasif, soulignant la lourde charge émotionnelle que représente la direction d’une sélection nationale.