« C’est un dossier que je connais bien. Il a débuté à Toulon sous les ordres d’un ancien coéquipier de mon centre de formation. Par la suite, il est parti à Sochaux avant de signer en Belgique, à Beveren. J’ai même été le rencontrer chez lui, avec le staff, pour le convaincre de nous rejoindre, et il avait donné son “OUI”. Je comptais le sélectionner pour le match amical face au Brésil en juin. Mais il y a eu un premier accrochage à cause de son transfert au FC Bâle. J’ai eu l’impression qu’à ce moment-là, il n’avait pas encore la tête à choisir quel pays il voulait représenter.
Après son transfert en Suisse, nous avons continué à échanger, notamment avec son père, qui a déclaré dans les médias qu’il souhaitait vraiment que son fils joue pour la Guinée.
Je pense que le dernier mot revient au joueur, et pour moi, il n’a pas encore pris de décision. Récemment, j’ai vu quelque part qu’il était proche de l’équipe de France Espoirs. J’ai alors tenté de le relancer pour qu’il dispute les Jeux Olympiques avec la Guinée. C’était presque conclu, mais son transfert à Villarreal a fait capoter les choses.
Je ne lui jette pas la pierre, mais disons que si jouer pour la Guinée avait vraiment été sa priorité, toutes les démarches étaient en place. Nous avons organisé plusieurs rendez-vous dans les ambassades pour son passeport guinéen. Il est d’origine guinéenne, et son père souhaite qu’il représente le pays, mais je comprends qu’il hésite à cause de la concurrence. Il y a Guirassy et Bayo, mais il est également capable de jouer sur les côtés. C’est à lui de se décider, même si on sait que la France garde un œil sur lui. »
Une sortie qui devrait faire réagir l’entourage du joueur, qui était en contact avec l’ancien sélectionneur national du Syli tout au long de ces rencontres entre les deux parties.