Voici son message :
« La déception est immense. Ne pas voir la Guinée à la CAN 2025 est une douleur pour nous, joueurs, et pour tout un peuple qui vit et respire football. Nous sommes, nous les joueurs, les premiers responsables. Je tiens personnellement à m’excuser auprès du peuple guinéen. Nous avons failli à notre mission.
Nous avons tout donné sur le terrain, mais parfois, les obstacles sont plus grands que nos efforts. Jouer tous nos matchs de qualification à l’extérieur, par exemple, a été un véritable handicap, une épreuve injuste pour notre équipe et nos supporters.
Je tiens à remercier nos fans pour leur soutien sans faille malgré ces conditions difficiles. Cette situation doit nous interpeller : le football guinéen mérite une organisation équitable et des conditions de jeu qui respectent les efforts des joueurs et des supporters. L’organisation et la gestion de notre football doivent être à la hauteur du talent et de la passion de notre peuple.
Ce n’est pas la fin de notre histoire. C’est une étape. Nous allons travailler, nous relever et nous battre pour revenir plus forts. La Guinée mérite d’être au sommet.»
Cette déclaration, qui ressemble aussi à un coup de gueule, doit interpeller ceux qui ont pris le football guinéen en otage depuis quelques mois, brillants par des échecs répétés des équipes nationales. Pays de football reconnu à l’international, notamment pour être une pépinière inépuisable de talents, la Guinée est éliminée cette année de presque toutes les grandes compétitions : chez les U17, les U20, et maintenant les seniors.
Une situation déplorable qui pourrait faire tomber beaucoup de têtes, notamment à la Fédération Guinéenne de Football, où le président Bouba Sampil continue à se déchirer avec une grande majorité de son bureau exécutif pour des raisons de gestion unilatérale de la faîtière du football guinéen.