Tous les 53 délégués convoqués étaient présents à cette assemblée présidée par le président de la FGF. L’ordre du jour a été soumis au vote : 39 “oui”, 5 abstentions et 9 “non”.
Parmi les points majeurs abordés figurait l’élection de membres remplaçants au sein du Comité exécutif. Sur les six candidats initialement en lice, trois, Mikhailou Sampou, Kroutimadi Kaba et Daloba Oularé, ont choisi de se retirer, dénonçant un processus qu’ils jugeaient non conforme.
Selon eux, l’article 36.8 stipule que les postes vacants du Comité Exécutif ne peuvent être pourvus de manière définitive que lors d’une Assemblée Générale ordinaire, ce qui n’était pas le cas ici. De plus, le comité en place aurait omis de spécifier les postes exacts à pourvoir, bien que deux vice-présidences soient concernées.
Autre manquement pointé du doigt : la convocation tardive de l’AGE. L’article 32.3 des statuts exige un délai de dix jours pour communiquer le lieu, la date et l’ordre du jour aux membres. Or, la convocation au lieu retenu (hôtel Riviera) n’a été envoyée que trois jours avant la rencontre. Pour ces raisons, les trois candidats ont refusé de s’associer à ce qu’ils qualifient d’entorse aux textes et ont préféré se retirer.
Malgré ces désistements, le vote a été maintenu. Les 53 délégués ont voté : 36 pour, 12 contre et 3 abstentions. À l’issue du scrutin, Ifra Dieng, Mariama Diouldé Sow et Mariame Berete ont été élus comme nouveaux membres du Comité exécutif de la FGF.
Une élection qui vient conclure une assemblée tendue, marquée par des contestations mais qui ouvre néanmoins une nouvelle page dans la gouvernance de la Feguifoot.



