Ailleurs, pour qu’un joueur soit sélectionnable, il lui faut des performances et non des moindres hormis quelques petites exceptions négligeables. Lorsque tu prends des exemples sur la France , l’Allemagne , l’Espagne et la Belgique où il faut avoir des pieds de Nutella en ayant deux fois les 90 min dans les jambes pour recevoir un Coucou d’un sélectionneur. On te dira ce n’est pas comparable ce sont des grandes nations du football c’est l’Europe, it’s logic.
Aliou Cissé, le coach sénégalais s’est désintéressé à un gamin de 17ans qui explose pourtant avec le Bétis parce qu’il estime qu’il y a d’autres joueurs qui passent avant lui et qu’il s’agit quand même de l’équipe A du Sénégal. Cela sous-entendait qu’il n’avait pas encore sa place malgré ses performances même s’il s’agit de la Liga espagnole.
Les Ivoiriens eux, ils prétendent qu’une fois que tous ceux qui figurent dans les clubs prestigieux sont sélectionnés, le reste des places c’est pour ceux qui ont déjà évolué dans une grande équipe dans le passé.
Chez nous on laisse des joueurs indiscutables en club avec des performances notoires à l’image de Cheick Oumar Condé, Sory Kaba, Ousmane Camara, Momo Yansané , Morlaye Sylla, Mady Camara (son cas est raisonnable ) et d’autres joueurs dont les performances sont relevées chaque week-end sur Espace Foot , Guineefoot, Africafoot, Imedias et tant d’autres médias, pour venir avec des joueurs qui évoluent dans les catégories inférieures ou pire ceux qui n’ont pas assez de minutes à disputer. Cela rend tellement la tâche facile aux joueurs et n’encourage pas les plus méritants.
Faut-il porter un maillot ou juste se trouver rapidement un club avant les compétitions pour être appelé comme Thierno Barry ?
Je ne remets pas en cause les qualités et le boulot du coach , ce que j’essaie de savoir ce sont ses critères. Qu’est ce qu’il faut réellement pour jouer en équipe nationale guinéenne ?
Maria Cheikh MCM