À la fin du premier quart d’heure, la Guinée subit la pression et laisse la possession à son adversaire. Soumaila Sylla, auteur d’une sortie manquée, percute l’avant-centre adverse et concède un penalty, sifflé après l’intervention de la VAR. Garbett, capitaine de la Nouvelle-Zélande, manque le cadre lors de l’exécution du penalty. Mais juste après ce raté, le portier guinéen, encore fautif sur une mauvaise relance, offre à Garbett l’ouverture du score (25′, 1-0 pour les All Whites).
Le Syli U-23 se reprend en prenant le jeu à son compte, avec notamment ses deux fusées sur les côtés (Oumar Kalabane Diallo à gauche et Aliou Badara Baldé à droite). Algassime Bah rate de peu l’égalisation à la 33e minute, en s’emmêlant les pinceaux au moment de reprendre un beau centre venu de la gauche. Le score reste inchangé à la fin de cette première mi-temps.
À vouloir être les sauveurs des leurs, les joueurs guinéens ont offert un mauvais spectacle d’égoïsme à tous les niveaux en début de seconde période. À l’image du trio du milieu de terrain (Naby Keita – Amadou Diawara – Abdoulaye Touré) qui s’est fait survoler à chaque incursion des Néo-Zélandais. Aliou Badara Baldé, meilleur joueur guinéen sur la pelouse, pensait offrir l’égalisation au Syli U-23 sur une belle action individuelle, mais la VAR signale un hors-jeu inexistant. À la 64e minute, le score reste toujours (1-0) pour la Nouvelle-Zélande.
Amadou Diawara offre finalement l’égalisation à la Guinée à la 72e minute avec une frappe à l’entrée de la surface qui ne laisse aucune chance au portier adverse (1-1). Une joie de courte durée puisque Ben Waine redonne l’avantage à la Nouvelle-Zélande à la 75e minute (2-1). C’est finalement sur ce score que le match se termine.
Dans un groupe où se trouvent la France et les États-Unis, la Guinée a d’ores et déjà grillé son joker. Cette défaite d’entrée face au plus petit poucet de la poule pourrait être fatale pour les hommes de Kaba Diawara, qui sont désormais condamnés à des exploits.
